Les lectures
Dans l’ordre des lectures, nous commençons toujours par une lecture de l’Ancien Testament, suivie du psaume, suivi d’une seconde lecture, tirée du Nouveau Testament, puis l’Évangile.
Aviez-vous remarqué que le dialogue « le Seigneur soit avec vous / Et avec votre esprit » se situe au niveau de l’Évangile, et non au début de la liturgie de la parole, avant la première lecture ? Cette indication liturgique nous montre l’importance de l’Évangile. C’est l’Évangile, c’est-à-dire la bonne nouvelle du Christ, qui est la clé d’interprétation de toutes les écritures. C’est par l’Évangile que nous donnons sens à l’Ancien Testament, et aux écrits du Nouveau Testament dès les Actes des Apôtres.
Le psaume, entre la première et la seconde lecture, est vu comme la réponse de l’Église à la Parole proclamée. À Dieu qui entre en dialogue avec nous, l’Église répond par le psaume. Un psaume qui a déjà été prié par le Christ pendant sa vie terrestre.
Dans le choix des lectures, l’Église a toujours mis en lien la première lecture avec l’Évangile. Ce qui est annoncé dans l’Ancien Testament est accompli par Jésus dans l’Évangile. C’est pourquoi les thèmes de la première lecture et de l’Évangile sont toujours en lien.
Ce choix est de nature théologique et manifeste que le Christ en son mystère pascal est la clé de l’interprétation de l’histoire, dans ses racines jusque dans sa réalisation actuelle, dont les écrits à partir des Actes des Apôtres en sont le signe. Ce qui a commencé de se vivre dans l’Église primitive avec le Ressuscité se poursuit encore aujourd’hui.
Père Jean Bosco